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De retour sur la toile de la mort
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(En fait, ce nâest pas un retour. Câest une rechute)
Un nouveau site web en 2025 ? Ă quoi bon ?

Depuis 2012, on en a pondu quelques-uns.
Des coquilles vides, vite oubliĂ©es, Ă©crasĂ©es sur les bas-cĂŽtĂ©s des autoroutes de lâInternet commercial tout-puissant, siphonnant les cerveaux en quĂȘte dâavoir et de paraĂźtre (oui, on parle de VOUS !).
On avait mieux Ă faire que de contempler notre nombril en espĂ©rant que le monde retienne son souffle dans lâattente de nos fulgurances immortelles.
CâĂ©tait drĂŽle. Un peu triste aussi.
MĂȘme aujourdâhui, on nâest pas hyper emballĂ©s par cette idĂ©e de rĂ©surrection.
Mais bon.
Pendant ce temps-là , les réseaux sociaux ont transformé le web en propriété privée pour milliardaires sous amphÚtes, qui se gavent sur nos bafouilles mal orthographiées.
Tout le monde sây agite dans une hystĂ©rie et une mĂ©diocritĂ© parfaitement encadrĂ©es.
Bienvenue dans lâEmpire de lâalgorithme : nouveau ministĂšre de la parole. Il trie, il calibre, il autorise. La libertĂ© dâexpression sous perfusion.
X ? Royaume des punchlines sous anxiolytiques, mĂ©lange dâĂ©gocentrisme, de syndrome de la Tourette et de vieux bras tendus qui se veulent salutaires.
Facebook ? Un hospice mondialisĂ©, oĂč les cĆurs et les likes masquent la misĂšre ontologique dâĂȘtres humains qui sâaccrochent Ă leur avatar comme Ă une bouĂ©e de sauvetage.
Alors voilĂ , on revient. Encore.
Toujours debout. Comme Renaud. Le chanteur énervé. Mais comme lui, un peu cabossé, un peu paumé, à bricoler des trucs pour ne pas couler tout à fait.
Un site, donc.
Vite fait.
Pas de branding euphorique. Pas de storytelling en gĂ©lule.  Pas de stratĂ©gie « dâengagement » en intraveineuse.
Juste un espace. Un peu romantique, un peu sale. Un brin schizophrĂšne.Â
Une tentative bancale de reprendre la parole, Ă contre-courant dâun monde multipolaire en pleine crise de bipolaritĂ©.
Comme si on avait encore quelque chose Ă dire Ă des post-humains qui nâĂ©coutent plus â ou qui scrollent trop vite pour comprendre.
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